Définition de ENJOU, E

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DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : an-jou-é, ée

DÉFINITIONS

1
Qui a de l'enjouement ; où il y a de l'enjouement. Un homme enjoué. Style enjoué.
Son esprit enjoué ne s'ébranle de rien
Le cinquième acte est trop sérieux pour une pièce si enjouée
Ce jour-là on joua le Dom Japhet, ouvrage de théâtre aussi enjoué que celui qui l'a fait a sujet de l'être peu
Ma chère, c'est le caractère enjoué
Bacchus, le plus enjoué de tous les dieux, avait des autels, parce qu'on s'abandonnait et qu'on sacrifiait pour ainsi dire à la joie des sens plus douce et plus enivrante que le vin
Quand vous serez descendue de ce degré éminent, nous recevrons sans doute des lettres plus enjouées
Il est enjoué, grand rieur, impatient, présomptueux, colère, libertin, politique, mystérieux sur les affaires du temps ; il se croit des talents et de l'esprit : il est riche
de Jean de LA BRUYÈRE dans VI
Elle était plus jolie et plus enjouée ce jour-là qu'elle ne l'avait été de sa vie
Enjoué avec ceux qui étaient d'une humeur enjouée

REMARQUE

1
On a dit que le mot enjoué avait été créé par Montaigne ; mais on peut voir qu'il est plus ancien, se trouvant déjà dans Amyot.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
L'ane le regarda d'une façon toute guaye et enjouée.... puis, se prenant à braire fort hault et à saulter et regiber au long de luy
de Jacques AMYOT dans Marius, 69
Il n'est rien plus gay, plus gaillard, plus enjoué [que la philosophie]
de Michel de MONTAIGNE dans I, 175
Un ouvrage plus gaillard et plus enjoué
de Michel de MONTAIGNE dans I, 221
L'extreme contentement a plus de rassis que d'enjoué
de Michel de MONTAIGNE dans III, 85
Pour un bon an de tranquillité plaisante et enjouée
de Michel de MONTAIGNE dans III, 309

ÉTYMOLOGIE

1
Enjouer 1.

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Phonétiquement proche de ENJOUÉ, ÉE